Histoire
Fondée en 2019 à Johannesburg par Ameer et Raees Cajee, deux jeunes frères sud-africains alors âgés de 17 et 20 ans, Africrypt se présentait comme une plateforme révolutionnaire d’investissement en cryptomonnaies.
Grâce à une communication audacieuse et à la promesse de rendements exceptionnels, l’entreprise a rapidement attiré des milliers d’investisseurs, séduits par l’idée de participer à la “révolution financière africaine”.
Cependant, en avril 2021, Africrypt a brutalement suspendu ses activités, évoquant un piratage massif ayant entraîné la disparition de près de 3,6 milliards de dollars en bitcoins l’un des plus grands scandales de l’histoire de la cryptomonnaie.
Les frères Cajee ont ensuite disparu du pays, déclenchant une vaste enquête de la Financial Sector Conduct Authority (FSCA) et d’autres institutions, sans que les fonds ne soient jamais retrouvés.
L’affaire Africrypt a mis en lumière les failles réglementaires et l’opacité du marché crypto en Afrique du Sud, où la technologie évoluait plus vite que le cadre juridique censé la contrôler.
leçons à tirer
L’affaire Africrypt démontre les risques extrêmes liés à la spéculation non régulée dans le secteur des cryptomonnaies.
Elle rappelle l’importance de la transparence, de la régulation et du contrôle des plateformes d’investissement, surtout lorsque celles-ci gèrent des fonds de particuliers.
La leçon essentielle : dans le monde des crypto-actifs, la promesse d’un rendement rapide cache souvent un risque total.
Acteurs et organisation
Fondateurs : Ameer Cajee & Raees Cajee
Organisation : Africrypt (plateforme d’investissement en cryptomonnaies)
Siège : Johannesburg, Afrique du Sud
Investisseurs : Particuliers et institutions sud-africaines
Autorités impliquées : Financial Sector Conduct Authority (FSCA), Hawks (unités d’enquête financière sud-africaines)
Période
Création : 2019
Disparition et scandale : 2021
Sources

