
Histoire
En 2011, Bill Nguyen, entrepreneur américain à succès (fondateur de Lala, rachetée par Apple), lance Color Labs. L’application promet de réinventer le partage de photos en temps réel grâce à un système basé sur la géolocalisation et les interactions sociales instantanées.
Avant même son lancement, Color Labs lève 41 millions de dollars auprès d’investisseurs prestigieux comme Sequoia Capital et Bain Capital Ventures. Ce montant colossal, inhabituel pour une entreprise sans produit éprouvé, attire l’attention médiatique et place la startup sous les projecteurs.
Mais dès son arrivée sur le marché en 2011-2012, l’application déçoit : interface confuse, faible attrait pour les utilisateurs, absence de clarté sur l’utilité réelle du service. Très vite, les téléchargements stagnent et l’enthousiasme médiatique retombe.
En 2012, moins de deux ans après son lancement, Color Labs ferme ses portes, devenant l’un des flops emblématiques de la Silicon Valley.
Leçons à tirer
L’échec de Color Labs démontre qu’un financement massif et des investisseurs de renom ne suffisent pas sans produit clair, utile et adopté par les utilisateurs. Le cas illustre aussi les dangers de l’hype technologique, où les attentes médiatiques et financières précèdent la validation réelle du marché.
Auteur et organisation
Bill Nguyen, fondateur, entrepreneur en série.
Sequoia Capital et Bain Capital Ventures, investisseurs majeurs.
Color Labs, startup au destin éphémère malgré un capital record.
Période
2011 – 2012 (création et levée record en 2011, fermeture définitive en 2012).
Sources
Image: https://thenextweb.com/news/founders-must-both-fear-and-embrace-failure-to-succeed
https://www.crunchbase.com/person/bill-nguyen
https://thegreatfail.com/episode/how-color-labs-bled-out/