Histoire et leçons à tirer
Histoire
Brillant entrepreneur, ce Français a construit son succès et sa fortune en créant une apps de calendrier intelligent. Cédée en février dernier à Microsoft pour un montant supérieur à cent millions de dollars, Sunrise a fait le buzz, propulsant le jeune Valade et ses vingt-huit printemps parmi les références de l’écosystème tech américain. (Pour la suite de l’histoire, voir les liens cités ci-dessous)
Leçons à tirer
Il faut aussi noter qu’à l’âge où l’on entre au CP, Pierre Valade possédait déjà un petit ordinateur pour enfant. Son histoire ressemble à celle de Thomas Edison, le créateur de l’ampoule électrique, qui enfant avait déjà l’âme d’un inventeur ; en effet, à 10 ans, il a créé un laboratoire de chimie, dans le sous-sol de sa maison ; ou Aliko Dangoté, l’homme le plus riche d’Afrique, qui enfant avait déjà l’âme d’un entrepreneur . En effet, à l'âge de 8 ans, il a commencé le commerce, en achetant des sacs de friandises, puis en les revendant à l’unité à ses camarades de classe. La recette du succès, pour lui c’était : « Acheter en gros, revendre au détail et investir le bénéfice…». Pierre Valade passait sa vie sur cet ordinateur, déclare son frère jumeau Édouard. À 9 ans, Valade passe son temps sur Encarta, l’encyclopédie numérique créée par Microsoft. Il passe aussi des heures à dessiner sur Paint. À 12 ans, il crée avec Publisher son premier site internet. Pierre Valade avait comme des prédispositions pour l’univers de l’ordinateur.
Les entrepreneurs nous proposent une idée. Pour qu’une idée soit à succès, il faut qu’elle soit « visible ». Si l’application de calendrier intégré Sunrise n’avait jamais vu le jour, nous n’aurions peut-être jamais entendu parler d’elle : par sa réalisation concrète, sa promotion, ses utilisateurs, les non-utilisateurs, par ses fondateurs Jeremy Le Van et Pierre Valade.
Les opportunités doivent rencontrer la persévérance et la discipline de travail de l’entrepreneur. Selon le site Régional-IT, Jeremy Le Van déclare : “Nous avons rencontré les bonnes personnes au bon moment et le timing pour lancer notre appli était le bon.” Mais, la chance n’explique pas tout. “La chance, il faut la provoquer. Pierre et moi avons toujours pris des décisions rapidement, sans tergiverser, que ce soit pour quitter New York ou ensuite y retourner.”. “Il ne faut pas ménager ses efforts. Pendant 80% du temps, on travaille sur des tâches dont on n’a pas envie.” ; “pendant deux ans, je n’ai pratiquement plus eu de loisirs. Il y a eu des moments très difficiles émotionnellement.”
La vision aussi est importante pour continuer de croire au projet et poser des actions, pour le réaliser. D’après le site Régional-IT, “Nous avons une sorte de rage, un besoin criant de nous prouver à nous-mêmes et aux autres. Le scepticisme de certains au tout début, notamment au BetaGroup où nous passions régulièrement, a été une motivation supplémentaire.”, s’exprime Jeremy Le Van.
Les entrepreneurs s’associent, c’est-à-dire qu’ils ne travaillent pas seul. Le réseau que possède un entrepreneur est un levier de réussite pour l’entreprenariat. Par exemple, Jeremy Le Van avait comme associé le français Pierre Valade. Pierre Valade s’est entouré de journalistes pour faire la promotion de Sunrise Calendar. « Jeremy Le Van insiste aussi sur le côté multiculturel de son entreprise: “il y a pas mal de Français, de Belges, des Canadiens, des Américains …” ». Jeremy Le Van pense à leurs douze premiers employés, qui ont travaillé avec eux, donc eu des résultats avec eux. L’aventure Sunrise continue maintenant avec une plus grosse fusée, Microsoft.
Dans l’entourage de Pierre Valade, l’un des fondateurs, de Sunrise Calendar, il faut noter que son père était entrepreneur. Son père lui a enseigné une chose, que « les chemins prédéfinis sont une utopie et que les titres n’existent que sur d’éphémères bouts de papier. ». Steve Jobs, le fondateur d’Apple est un de ses modèles de pensée. Il y’a comme des modèles d’entreprenariat et des modèles de réussite dans le paysage des entrepreneurs.
Le produit était très demandé. En effet, une seconde après son lancement à Paris le 12 février 2013, Sunrise Calendar comptait déjà plus de mille utilisateurs, au bout d’une semaine, plus de 100 000. Sunrise Calendar était véritablement une opportunité d’affaires. Sunrise comblait les besoins de ses utilisateurs. La croissance de l’entreprise le montre. Un produit attractif est créé : « Sur Sunrise, des passerelles sont créées avec Google, Facebook, Github et Trello pour assurer le suivi des événements et des projets, les billets d’avion et autres tickets de concert sont automatiquement intégrés au calendrier qui, grâce à une série d’icônes, personnalise les activités quotidiennes des utilisateurs. ». Le produit est adapté aux besoins des consommateurs et de potentiels consommateurs.
Les éléments qui ont pesé dans la vente de Sunrise Calendar étaient : le prix de vente, « l’opportunité de devenir le calendrier mobile d’un géant de l’Internet. », « L’intégration de Sunrise au sein d’une base de 500 millions d’utilisateurs potentiels », et l’enjeu de participer au renouveau de Microsoft. Concernant les enjeux, Jeremy déclare : « “Je pense que l’opportunité pour Microsoft est de réinventer les fonctions calendrier sur sa large base d’utilisateurs Exchange/Outlook…On sent que Microsoft est à l’aube d’un nouveau commencement, un renouveau auquel Sunrise peut participer.” ». Jeremy Le Van déclare que ce qui a attiré Microsoft, c’est leur façon de travailler et leur capacité à bien s’entourer. En ce qui concerne leur manière de travailler, « “On a toujours pris les problèmes un par un, en étant méthodiques. Avec Sunrise, on a inventé notre propre manière de travailler, en partant d’une feuille blanche. On ne s’envoie pas d’e-mails au sein de Sunrise, mais on utilise d’autres outils plus innovants, comme le chat ou un outil de planification de tâches. A travers le produit, on réinvente notre façon de travailler.” ».
Hormis l’appui humain, l’appui financier a été aussi sollicité. Une levée de fonds a été organisée . Celle-ci a permis aux fondateurs de pouvoir constituer la société à New York, et octroyer des visas à ses co-fondateurs.
Jeremy Le Van est belge. Pierre Valade est français. En termes d’adaptabilité sociale, même si les fondateurs ne sont pas de même nationalité, ils partagent toutefois les mêmes valeurs. Ils sont complémentaires. Par exemple, Jeremy Le Van affirme : « Pierre est un visionnaire. Je n’y serais pas arrivé sans lui, et j’ose imaginer qu’il dirait la même chose de moi. Il a un côté stratège. Pour ma part, j’apporte plutôt la communication, le réalisme, la structuration. Je reste optimiste tout en restant les pieds sur terre.” ».
Nous terminons avec les propos de Jeremy Le Van qui affirme : « Mais je ne veux pas donner de leçon, car ce qui a marché pour nous ne marchera pas pour d’autres. S’il y a une seule leçon à retenir, c’est qu’il n’y a pas de modèle.” ».
Sources
Image de https://geeko.lesoir.be/2015/02/04/microsoft-rachete-la-startup-belgo-americaine-sunrise-pour-100-millions-de-dollars/
https://www.decideurs-magazine.com/digital-marketing/27245-pierre-valade-little-mister-sunrise.html
https://www.regional-it.be/detached/jeremy-levan-sunrise-un-succes-lecons/
https://www.decideurs-magazine.com/digital-marketing/27245-pierre-valade-little-mister-sunrise.html
