L'agence Sid Lee intègre l'intelligence artificielle directement dans certaines de ses campagnes publicitaires. Elle a constitué une équipe chargée de répondre aux enjeux éthiques liés à l'IA, testant ses limites en interne avant de l'adopter comme outil. Par exemple, dans une annonce mettant en scène Ricardo, l'agence a employé l'IA pour ajuster la morphologie 3D du personnage animé, tout en conservant la véritable voix de Ricardo. Cette méthode a permis de répondre rapidement à l'actualité, démontrant comment l'IA peut accélérer le processus de création.

Une recherche menée par Trend Micro, intitulée « Turning the Tide », montre que 41 % des responsables informatiques pensent que l'intelligence artificielle pourrait remplacer les humains dans les rôles de cybersécurité d'ici 2030. En outre, 32 % considèrent qu'une automatisation totale de la cybersécurité est possible, réduisant ainsi le besoin d'intervention humaine. Pourtant, seulement 9 % des sondés sont persuadés que l'IA ne prendra pas la place de leur travail au cours des dix prochaines années.

Face à la montée en puissance de ChatGPT, Google a redoublé d'efforts pour développer et intégrer des solutions d'IA générative dans ses produits et services. L'entreprise mise sur le perfectionnement de ses modèles de langage et sur l'inclusion de capacités d'IA dans des applications comme Google Search, Gmail et Google Docs. Google a annoncé le déploiement de plusieurs outils fondés sur l'IA, destinés à offrir des expériences utilisateur plus personnalisées et efficaces.

Les studios hollywoodiens intègrent de plus en plus l'intelligence artificielle dans leurs méthodes de travail, utilisant des outils comme ScriptBook pour anticiper les résultats au box-office ou Runway pour améliorer les effets spéciaux, comme dans le film oscarisé "Everything Everywhere All at Once". Ces technologies, autrefois limitées aux grandes productions, sont désormais abordables, transformant ainsi les approches de création cinématographique.

Le 20 mai 2025, l'Organisation internationale du Travail (OIT) a dévoilé, en partenariat avec le Centre national de recherche et de développement polonais (NASK), une étude indiquant que l'intelligence artificielle générative pourrait modifier un emploi sur quatre à l'échelle mondiale. Cette recherche se base sur un indice global mesurant l'exposition à l'IA générative, mis au point par l'OIT et le NASK, qui évalue dans quelle mesure les emplois peuvent être transformés en raison de leur susceptibilité à l'automatisation par l'IA.

La France se prépare à héberger le plus vaste campus d'intelligence artificielle (IA) du continent européen, un projet de grande envergure annoncé lors du sommet "Choose France" le 19 mai 2025 à Versailles. Ce projet ambitieux est porté par une coentreprise rassemblant Bpifrance, le fond d'investissement émirati MGX, la start-up française Mistral AI et le géant technologique NVIDIA, avec l'appui de partenaires tels que Bouygues, EDF, l'École Polytechnique, RTE et Sipartech.

Dans la compétition internationale pour l'intelligence artificielle, la Chine affiche ses ambitions avec assertivité. Le titan technologique Alibaba vient de présenter Qwen 3, une nouvelle génération de modèles d'IA équipés de capacités de raisonnement combinées, conçus pour concurrencer et selon l'entreprise, dépasser les solutions de Google, OpenAI ou DeepSeek. Derrière ce lancement, se dessine une volonté stratégique explicite : positionner la Chine comme un acteur essentiel de l'IA du futur.

Amazon a récemment dévoilé « Amazon Q », un assistant alimenté par intelligence artificielle conçu pour les entreprises, avec l'objectif d'aider les professionnels à être plus efficaces en automatisant des tâches complexes et en facilitant la recherche d'informations importantes. En introduisant Amazon Q, Amazon se positionne encore plus fermement dans le monde de l'intelligence artificielle, rivalisant ainsi avec des solutions comme Microsoft Copilot et Google Bard.

Alors que l'intelligence artificielle transforme rapidement nos sociétés, deux approches s'opposent sur la scène mondiale. D'un côté, OpenAI, représentant de la puissance technologique américaine, suscite l'enthousiasme mais aussi des critiques croissantes en raison de son manque de transparence, ses partenariats commerciaux et ses choix éthiques discutables. De l'autre côté, l'Europe essaie de promouvoir une alternative basée sur la transparence, la réglementation et la protection des droits fondamentaux.

En mai 2025, les États-Unis étonnent le monde en déclarant la fin des limitations sur la vente de puces d'intelligence artificielle à la Chine. Un changement de stratégie qui contraste fortement avec leur position stricte adoptée l'année précédente. Cette mesure, influencée par des pressions croissantes de l'industrie technologique américaine, représente un véritable tournant dans la rivalité technologique entre la Chine et les États-Unis.